Les éoliennes sont-elles mauvaises pour la planète ? C’est un point de désaccord fondamental entre les partisans et les opposants au développement de cette énergie. Le nœud de la discussion ? L’éolien, industrie moderne et récente, s’accompagne d’un cortège d’impacts environnementaux, sur les paysages, le bruit, l’impact pour les oiseaux, etc.
Les éoliennes ont un impact sur la mortalité des oiseaux et des chauves-souris. Mais attention aux effets de loupe : là où cet impact commence à être bien mesuré, il reste inférieur à d’autres causes de mortalité, qui sont moins facilement quantifiables. Pour la mortalité des oiseaux, l’éolien vient ainsi loin derrière les prédateurs naturels ; les collisions avec les immeubles, les fenêtres des constructions et des voitures ; les travaux agricoles et les lignes haute tension… Cependant, comme pour tout ce qui touche les questions de biodiversité, l’effet est cumulatif et peut se révéler réellement néfaste. On note également des effets plus importants dans certaines zones, en particulier les couloirs migratoires et les zones de protection spéciale (Natura 2000). Les espèces les plus concernées sont en effet celles qui sont en vol stationnaire à proximité des pales avec des passages réguliers à proximité.
Pour les chauves-souris, on ne dispose pas de données aussi complètes. De fait, d’abord victimes des pesticides et de la pollution lumineuse ou des chats, c’est le mammifère le plus directement affecté par les éoliennes, à la fois par la collision directe avec la machine mais aussi, comme on l’a découvert récemment, par un effet de changement brutal de pression de l’air à proximité des lames de l’éolienne. L’effet est comparable à un plongeur qui remonte trop vite à la surface sans faire de palier : la surpression.
Si, pour fonctionner, une éolienne n’émet pas de gaz à effet de serre, elle utilise des matières premières et de l’énergie dans sa phase de construction et de mise en place physique. Ainsi, chaque machine nécessite en premier lieu un socle de béton, environ 1.500 tonnes par mât. Ensuite, le mât requiert de 25 à 40 tonnes d’acier selon les modèles. Les pales sont formées de composites, un mélange de résines et de fibres de verre (donc du sable), qu’on peine à recycler pour l’instant. L’électronique utilise également quelques composants précieux, comme le silicium, l’aluminium ou des plastiques polypropylènes (pétrole). La plupart de ces éléments sont recyclables, encore faut-il organiser ce recyclage. Il y a aussi la question des « terres rares ». Derrière cette appellation commune se cachent 17 métaux (néodyme, dysprosium, praséodyme…), le mot rare car il s’agit de terre difficile à extraire.
Autre matière critique : le cuivre, qui sert dans les bobines de la génératrice, 600 kg environ pour une petite éolienne. Si la ressource est abondante dans le monde, c’est peut-être le seul matériau qui, largement utilisé dans tout le secteur de l’énergie, pourrait trouver à s’épuiser à moyen terme.
Les éoliennes, par le mouvement de rotation des pales, ont un impact sur la propagation des ondes émise par ailleurs que ce soit Météo France ou les radars de l’aviation.
« l’effet stroboscopique ». Il s’agit de l’effet produit par l’ombre des pales d’éoliennes à chaque passage régulier devant le soleil. Un effet d’alternance rapide de lumière et d’ombre qui selon certains entrainerait un effet « épileptique, des nausées ou des malaises ».
Il faut compter 15 à 25 ans pour un aérogénérateur terrestre, et 20 à 30 ans pour une éolienne maritime.
Il faut aussi parler du problème du bruit. Une éolienne, comme toute machine, est effectivement bruyante. À la fois au niveau de la nacelle, quand la machine fonctionne, mais surtout, avec le bruit que génèrent le bout des pales lorsqu’elles fendant l’air en tournant. Un bruit qui diminue avec la distance mais néanmoins reste plus ou moins audible, même à plus de 600 mètres.
Les risques des éoliennes sont : l’incendie : des produits combustibles sont présents dans l’éolienne. Ainsi, la présence d’une charge calorifique peut alimenter un incendie en cas de départ de feu. La toxicité : Ce risque peut survenir suite à un incendie créant certains produits de décomposition nocifs, entraînés dans les fumées de l’incendie.
Il s’agit également du plus difficile à recycler. En effet, cette substance très résistante est considérée comme impossible à décomposer en éléments réutilisables, ce qui entraîne une dangereuse accumulation de pales vétustes alors que la construction d’éoliennes ne cesse d’augmenter.
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