Un rentrée qui invite à la réflexion
Voici donc Est Charente de septembre sonnant l’heure de la rentrée 2024.
Une heure peut être propice à dresser le bilan d’une saison estivale dont le moins qu’il en ressort c’est qu’elle nous invite à une vraie réflexion, tant il est vrai que ces derniers mois ont été à la fois le reflet du meilleur et du pire.
Les premières semaines ont été politiques, électorales avec son lot de débats qui sont le propre d’une démocratie. Mais qui laissent un goût amer, avec des relents nauséabonds, d’intolérance, de nationalisme exacerbé, avec en prime les réseaux sociaux égouts à ciel ouvert et véhiculant le vrai et le faux et prétendant sous couvert pour pas d’anonymat, nous asséner des vérités mais visant surtout à anesthésier notre faculté d’analyse et de réflexion, propre à chaque humain.
Rien de concret à ce jour n’est encore sorti de ces semaines politico-médiaticos à inscrire au bilan du pire.
L’avenir reste à écrire.
Après ce triste chapitre sont arrivés comme une embellie les Jeux Olympiques 2024. En France, à Paris ou ailleurs sur notre territoire qui a accueilli athlètes et public du Monde entier.
Episode sportif fédérateur, parenthèse de sérénité pendant laquelle sur les écrans on a pu voir des hommes et femmes sportifs ou spectateurs partager la liesse offerte par ces compétitions quelques soient leurs origines, leurs nationalités, leurs couleurs ou leurs croyances.
Les jeux de Paris 2024, n’en déplaise aux esprits chagrins on été la vitrine du vivre ensemble. Simplement, humainement dans le partage de vraies valeurs. Au-delà des performances et des médailles ces Olympiades ont été la démonstration des possibles. De l’acceptation de l’autre, de la volonté de l’effort dans l’adversité, et celui du respect mutuel.
Et au-delà ces jeux nous autorisent à espérer que la philosophie de ces Jeux Olympiques dépasse les frontières du sport et inspire la classe politique. A l’heure de la rentrée, qu’Est Charente souhaite sereine à ses lecteurs, il n’est pas interdit de faire des rêves.
MTM
